Ce mardi, tous poursuivent leur route au près et sont en train de déborder la pointe Bretagne par l’extérieur du DST (dispositif de séparation de trafic) d’Ouessant, propulsés par un flux de secteur sud d’une quinzaine de nœuds qui les obligent à tirer des bords et qui va s’essouffler petit à petit. Et pour cause, la fameuse dorsale dont on parle depuis le départ est bel et bien en train de s’étaler dans le golfe de Gascogne. « Ca va effectivement mollir et ce sera plus agréable pour naviguer mais il  va falloir trouver le bon endroit où passer. J’arrive à dormir un peu pour me préserver pour la suite et c’est tant mieux car ce qui nous attend ne va pas être si évident que ça », a résumé la skipper de Groupe Quéguiner – La Vie en Rose lors de la vacation officielle. Concrètement, le vent va commencer à perdre de sa vigueur dès ce soir avant une période de transition prévue demain, dans la matinée. Le but du jeu sera alors de réussir à se positionner au mieux pour ensuite récupérer au plus vite un flux de secteur nord-ouest soufflant entre 10 et 15 nœuds et ainsi attaquer la dernière ligne droite de ce premier volet au portant. Une ligne droite qui promet toutefois de ne pas si droite car si Elodie et ses rivaux vont éviter la molle annoncée il y a encore quelques jours, des grains orageux risquent toutefois de semer la zizanie à l’approche des côtes Asturiennes. Pour l’heure, en tous les cas, Élodie est parfaitement dans le bon tempo. Elle évolue en 7^e position au sein d’une flotte qui reste particulièrement groupée mais qui pourrait largement s’éclater dans les prochaines 24 heures. L’arrivée en Espagne ? A date, elle est toujours prévue jeudi après-midi.